A l’issue d’une très longue réunion de négociations, ponctuée de quelques interruptions de séance, la Direction a dévoilé ce qu’elle appelle son ultime proposition pour répondre à la revendication sur le pouvoir d’achat des agents.

Elle est partie d’une prime dégressive allant de 300 à 800 € à destination d’environ 2000 collaborateurs, pour atterrir sur une prime, toujours dégressive, de 500 € à 800 € touchant environ 3 260 personnes.

S’y ajouteraient deux engagements de la Direction :

-D’ouvrir les négociations sur le PERCO dès l’approbation de la loi prévoyant son extension à l’ensemble des personnels de l’Etablissement public ;

-D’ouvrir, avant l’Eté, le dossier du régime indemnitaire et de corriger les écarts de prime générés par ce dispositif.

C’est objectivement en progrès, mais sa proposition de départ était tellement basse que sa marge de manœuvre reste confortable.

Quant aux deux mesures complémentaires affichés, ils n’engagent, par définition, que ceux qui les tiennent. En outre, le PERCO ne peut pas répondre à la revendication sur le pouvoir d’achat, ni à la légitime demande de reconnaissance des agents.

La CFTC estime qu’il serait provocateur de la part de la Direction de refuser la poursuite des négociations. Il est utile de rappeler que la CNP a attribué à ses collaborateurs une prime annuelle de 900 €.

Monsieur NANTY a renvoyé les syndicats à leur responsabilité.

La CFTC lui répond qu’il appartiendra effectivement à chaque partie d’assumer les conséquences de ses décisions. Si la Direction reste enfermé dans sa position, elle devra effectivement assumer le mécontentement grandissant de ses collaborateurs dans un contexte particulièrement difficile pour la Caisse, pour son statut, pour ses missions (gestion des fonds d’épargne, gestion des fonds de retraites…) et donc pour ses emplois.

Il est plus que jamais nécessaire d’amplifier le mouvement pour obtenir du Directeur Général ce que le DRH ne semble pas autorisé à donner !

Un renard qui vous fait tourner en rond
Cliquez sur l’image pour prendre connaissance du courrier adressé ce jour par Jérôme NANTY aux organisations syndicales.