La CFTC est franchement réservée quant à l’opportunité de coupler la prochaine mobilisation intersyndicale nationale pour faire face à la crise économique et sociale à la journée mondiale pour le travail décent organisée à l’initiative de la Confédération syndicale internationale (CSI).
Le choix du 7 octobre ne peut que semer la confusion dans les esprits. Tant par la date que par les modalités d’action choisies. De telles grandes manifestations ont, en effet, rarement fait preuve de leur efficacité.

Pour la CFTC, la réflexion intersyndicale doit d’abord permettre de s’accorder sur l’essentiel des mesures attendues pour faire face à la crise… avant de définir d’éventuelles modalités d’action communes.

Au-delà de l’effet de surprise, la Confédération déplore l’attitude du leader cégétiste qui a communiqué sur les décisions de l’intersyndicale avant même la fin de la réunion du 8 septembre, réunion dont la CFTC a d’ailleurs été écartée – tout comme FO – puisqu’elle tenait ce même jour un Bureau confédéral, alors que de telles réunions sont habituellement fixées en concertation pour permettre la participation de chacun.

Pour autant, la CFTC poursuit son action au sein de l’intersyndicale – à laquelle elle participe activement depuis le mois de janvier -, afin que le gouvernement et les entreprises prennent les mesures à même de préserver les intérêts des salariés, et en particulier les emplois menacés par la crise économique et sociale. La Confédération participera donc à la prochaine rencontre de l’intersyndicale organisée le 28 septembre prochain.

La CFTC est toujours favorable à des actions communes en région, sur la base de la plateforme de revendications arrêtées il y a plusieurs mois par l’intersyndicale.