A l’approche des prochaines élections des délégués du personnel de l’établissement public, la CFTC a souhaité vous informer du nouveau contexte dans lequel vont se dérouler ces élections pour vous permettre, d’une part, d’appréhender les nouveaux critères de représentativité syndicale dans l’entreprise et, d’autre part, de mesurer, en toute connaissance de cause, les conséquences de votre vote sur le dialogue social de la CDC des quatres prochaines années!…(Cliquez sur ce lien pour prendre connaissance des nouvelles règles.)


  • L’avis de la CFTC sur les nouvelles règles de représentativité:

La CFTC a fait partie des centrales syndicales favorables à une révision des critères de représentativité compte tenu de leur obsoléscence, notamment « l’attitude patriotique au cours de la seconde guerre mondiale ».

Elle a formulé huit propositions, dont l’organisation d’une élection nationale destinée à mesurer l’audience des syndicats. Les élections prud’homales auraient pu servir de référence.

Les signataires de la position commune ont choisi le renforcement de leurs prérogatives locales, par l’exclusion du pluralisme syndical et au détriment des salariés de nombres de PME, PMI, totalement dépourvus de représentation du personnel.

L’objectif poursuivi par cette réforme pourrait bien être « comment paralyser et tuer le dialogue social en entreprise ».

Lorsque le bicamélarisme syndical sera installé dans l’entreprise, il ne restera aux salariés sans doute plus que le choix entre l’opposition systématique et la compromission latente.

Entre ses deux extrêmes, la CFTC estime que la voix du compromis acceptable doit pouvoir continuer à s’exprimer. Mais, ce sont les salariés qui en jugeront.

Prenant acte de cette nouvelle donne, la CFTC a fait le choix de présenter, sous son seul sigle, aux prochaines élections des délégués du personnel de l’établissement public des femmes et des hommes qui souhaitent défendre et valoriser notre bien commun. La recherche effrénée de la représentativité « à tout prix » introduite par cette loi, qui pourrait conduire à des alliances dignes de la « carpe et du lapin » ne fera pas perdre à la CFTC les valeurs qui guident son action depuis près d’un siècle.