CRISE ECONOMIQUE ET RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DES ENTREPRISES AIDEES

La crise économique touche de plein fouet les salariés, y compris cadres, depuis maintenant six mois : absence d’évolution salariale, réduction des dépenses, voire licenciement… Dans le même temps, différents dirigeants d’entreprises avaient choqué l’opinion publique, ainsi que la classe politique, avec des indemnités de départs dépassant l’acceptable : Noël FORGEARD, ex-patron d’EADS (8,2 millions d’euros), Antoine ZACHARIAS, Vinci (12,9 millions d’euros)… Les exemples ne manquent pas.

En réponse, le MEDEF adoptait en octobre 2008, un « code éthique » sur les rémunérations des patrons qu’il promettait de faire appliquer. Or, un article du Monde du 14 janvier 2009 intitulé « Parachutes dorés : les excès continuent » révélait que 80% des 120 plus grandes entreprises constituant l’indice boursier « SBF 120 » n’avaient pas adopté de pratiques conformes à ce code.

Même si cette information a été démentie par l’organisation patronale, il n’en reste pas moins qu’à l’heure actuelle, aucun dispositif contraignant n’a été adopté par les pouvoirs publics. Pourtant, le Chef de l’Etat avait fixé au 31 décembre 2008, la date limite d’adoption de ce code par les entreprises…

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