D. MIGAUD N’EST PAS NOTRE AMIGO

Le premier président de la cour des comptes D. MIGAUD persiste à fustiger la fonction publique dans la presse (Challenges n°443 du 3 septembre 2015). Anticipant sur l’éventuel accord PPCR et sur les aléatoires négociations salariales, il annonce déjà qu’ « il n’y a pas de place pour des dépenses supplémentaires ! » Pour la CFTC FAE, on le sait, les effectifs de la FPE sont en baisse depuis l’ère SARKOZY, et se stabilisent depuis 2012 avec la création d’emplois au ministère de l’éducation nationale (MEN + 60000 postes à terme). Les emplois sont stabilisés dans la Police et la Justice. Les autres ministères, jugés non prioritaires subissent en revanche un véritable « essorage » de leurs effectifs.

FAITES LA GUERRE !

Malheureusement en 2012, le nouveau gouvernement socialiste a fait une erreur fatale.
Il a considéré le Ministère de la Défense comme non prioritaire !
Il a sous estimé l’extrême dégradation de la situation internationale et le risque d’explosion du terrorisme dans le Monde, en Europe et en France.
La CFTC FAE a dénoncé avec véhémence cette inconséquence.
Aujourd’hui il doit nettement augmenter ses effectifs (VIGIPIRATE, MALI, ETAT ISLAMIQUE…).
C’est inéluctable quand des attentats frappent notre pays et que des innocents, dont des millions de chrétiens, sont martyrisés et massacrés à travers le Monde.

LE MEN aux ORDRES !

La moitié des effectifs de l’Etat relève de l’éducation nationale et en ce qui la concerne il n’y a pas de sureffectifs (dans l’absolu).
En effet Il y a d’abord une politique de l’éducation, définie par le Président de la République et le gouvernement qui nécessite X effectifs !
A charge pour ses dirigeants de faire ou non évoluer cette politique qui conditionne tels ou tels effectifs qui peuvent toujours évoluer y compris à la baisse.
C’est le gouvernement qui commande l’administration.
Par conséquent les mesures rétrogrades, répressives et archaïques visant à diminuer les effectifs pour faire plaisir au MEDEF et à BRUXELLES n’ont pas de sens.
Dans la FPE par exemple, revenir aux TRENTE NEUF HEURES sans augmentation des rémunérations, n’est pas beaucoup mieux qu’une imposture.

JOSEPH STIGLITZ EST NOTRE AMIGO

Le prix Nobel d’Économie critique la décision du gouvernement Hollande de baisser les dépenses publiques. De ce point de vue, «François Hollande a tout faux», regrette-t-il.
L’ancien chef économiste de la Banque mondiale et conseiller du président américain Bill Clinton estime au contraire que pour relancer la croissance, il faudrait plus de dépenses «en investissant dans les infrastructures, la recherche, l’éducation». L’addition pour les générations futures «sera encore plus importante si vous n’investissez pas et que le chômage reste élevé. Les entreprises n’investissent pas s’il n’y a pas de demande»,rappelle-t-il. (Le Figaro)

ALORS HALTE AUX DESPERADOS !