En acceptant que la durée hebdomadaire du temps de travail puisse être légalement de 60 voire 70 heures, la majorité des ministres de l’emploi de l’Union Européenne, dont la France, ont fait faire un grand bond en arrière à l’Europe sociale.

Le volte-face de la position française, qui jusqu’ici s’appuyait sur « la crédibilité du modèle social européen et la protection de la santé des travailleurs » est-il le signe d’une présidence française aux options anglo-saxonnes au détriment du modèle social français ?

Pour la CFTC, les ministres de l’emploi des 27 ne pouvaient envoyer plus mauvais signe aux salariés Irlandais à la veille du référendum sur le nouveau traité européen.

Dès à présent, la CFTC agit au niveau des parlementaires européens afin qu’ils rejettent ce mauvais coup porté à l’Europe des travailleurs.