Il aura fallu à peine une heure au Directeur Général pour renvoyer l’intersyndicale. A vrai dire, il a passé la majeure partie du temps à fixer l’horloge de la salle de la commission de surveillance, pressé sans doute par un autre rendez-vous plus important.

Il a annoncé d’emblée qu’il n’était pas là pour négocier. Il a rappelé qu’il était, selon lui, politiquement incorrect d’attribuer un complément de rémunération pour tous, quelle qu’en soit sa forme(complément d’intéressement ou autre…) au moment où il se bat pour tenter d’obtenir un dispositif pérenne d’épargne salariale pour tous.

Nous voici donc revenus au PERCO, et aux divisions syndicales qu’il suscite. Le moins que l’on puisse, est que notre DG a de la suite dans les idées…

Il appelle néanmoins de ses voeux un accord d’une, voire deux organisations syndicales sur les dernières propositions émises par le DRH lors de la séance de négociations d’hier. ici.

Si aucune ne s’est prononcée favorablement d’ici ce soir, il prendra, dès demain, une mesure unilatérale dont naturellement il n’a précisé ni le champ, ni le montant.

Il est resté sourd aux réactions de l’intersyndicale, bloqué dans une posture psycho-rigide.

L’intersyndicale devrait se réunir dans les prochaines heures pour préparer une réponse adaptée à l’attitude particulièrement méprisante du Directeur Général à l’égard des personnels.